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Partenariats & réseaux scientifiques

Le département GERS participe voire pilote un certain nombre de structures de coordination de la recherche régionales, nationales et internationales. Ces structures favorisent le développement de collaborations, le montage de projets de recherche et contribuent au rayonnement des équipes du département GERS.

Au-delà des structures de coordination qui sont décrites ci-dessous, les équipes du département entretiennent des liens privilégiés avec un certain nombre de partenaires académiques (CEREMA, IRSTEA, INERIS, IRSN, Institut des Matériaux de Nantes, Météo France, CEA) et industriels (EDF, ANDRA, Total, Eiffage, Sixense, Sercel, Fugro, Terre Armée, Ingerop, SNCF…). Il faut ajouter à ce paysage, les sociétés savantes et associations dans lesquelles les agents du département occupent des fonctions d’animation : CFMS et CFMR, CGI, AFPS, pour la géotechnique et le risque sismique, SHF, ASTEE, GFHN pour l’eau et les sols, COFREND et AGAP Qualité pour la géophysique et l’END.

Structures de coordination régionales

Le département GERS a été l’un des membres fondateurs en 2008 de l’OSUNA avec les laboratoires de l’université de Nantes (LPG,  LETG, MMS), le CNAM du Mans, le laboratoire Subatech de l’Ecole des Mines de Nantes et l’IFREMER de l’OSUNA. GERS est porteur de la thématique “environnements urbains” et co-porteur de la thématique “géophysique”. L’OSUNA a été le lieu de montage de plusieurs projets de recherche importants impliquant les équipes du département GERS : RS2E, Vibris, Pollusols, Prose (projet financé via le programme régional WEAMEC). C’est aussi un lieu de mutualisation des équipements expérimentaux régionaux. Des collaborations fructueuses se sont construites au sein de l’OSUNA entre les équipes de GeoEND, du LEE et celles du LPG, du LETG et de Subatech et avec l’OSUR et notamment le laboratoire Géosciences Rennes.

Le département GERS a été l’un des membres fondateurs de l’IRSTV créé en 2006 regroupant une vaste communauté de recherche, inégalée au niveau français autour de l’objet “ville”: Ecole Centrale de Nantes, Agocampus, BRGM, Universités de Nantes, du Maine, de la Rochelle, CSTB, ENSA de Nantes… L’IRSTV a permis la création de l’observatoire ONEVU. C’est aujourd’hui un lieu de collaboration et de montage de projets nationaux et européens (Nature4cities, Fewmeter, Urbinat, participation aux actions COST TU 1201 urban allotment gardens et COST TU 1206 Sub-Urban). La création du JPI Urban Europe et de l’UERA sont issus pour la partie française de l’action de l’IRSTV. Depuis deux mandats, la direction de l’IRSTV est assurée par un chercheur du laboratoire LEE de GERS.

Créé fin 2017, il regroupe 14 laboratoires du monde académique ligérien tous domaines d’application confondus. Il est codirigé par O. Abraham (GéoEND). Le département attend du GIS une plus grande visibilité nationale et internationale de la communauté de recherche régionale dans le domaine de l’évaluation non-destructive. Le GIS entretient des liens étroits avec la COFREND (confédération Française interprofessionnelle des essais non destructifs) dont O. Abraham est membre du conseil scientifique.

Par ailleurs, les deux projets d’Isite FUTURE de Marne la Vallée et NEXT de Nantes dont l’Ifsttar est membre partenaire et qui ont débuté fin 2017 vont constituer dans les années qui viennent d’importantes structures pour le développement de collaborations régionales et nationales. Plusieurs projets impliquant des équipes du département GERS de recherche ont été sélectionnés par l’Isite FUTURE.

Structures de coordination nationales

Le GIS, créé en 2013 et renouvelé en 2017 est une émanation de la Société Hydrotechnique de France qui vise à promouvoir et développer les activités de recherche dans le domaine de l’hydraulique. Il compte 17 membres dont l’Ifsttar . C’est essentiellement un lieu d’échange, de coordination et de proposition de montage de projets. Deux projets ANR coordonnés par les équipes du département se sont construits au sein ou avec le soutien du GIS : projets ANR SSHEAR et PICS.

Il a été créé en 2017 et vise à rassembler la communauté scientifique française à l’interface de l’acoustique physique, de la mécanique théorique et des mathématiques appliquées. Il fédère 21 laboratoires. Fabien Treyssède en est le codirecteur.

Créé en 2000, le RAP a vocation à développer le réseau d’observation accélérométrique français et à promouvoir les recherches dans le domaine du risque sismique. Le RAP est intégré désormais à l’équipement national d’excellence RESIF. Le RAP est une source de données de qualités pour les recherches sur le risque sismique. Le GIS a permis de mobiliser des financements pour le développement des réseaux d’observations accélérométriques, d’une base de données et des actions d’animation internes. C’est aussi un lieu privilégié de construction de projets de recherche. Via le réseau RESIF, le RAP est connecté aux réseaux d’observations équivalents européens et internationaux. Le RAP a été dirigé jusqu’à fin 2017 par Ph. Guéguen (Ifsttar).

Structures de coordination internationales

ELGIP est une plateforme de coordination visant à orienter les appels d’offres européens et à construire des propositions de projets de recherche. La participation à ELGIP avait permis le montage de quelques projets européens importants par le passé. Les agents de GERS s’y sont de nouveau impliqués depuis quelques années. Cela a débouché sur le financement d’une action COST 1405 Gabi (coordonnée par S. Burlon) et un projet CI2Lab soumis à l’appel “Transnational access to research infrastructures” qui n’a pas été retenu en 2018. En marge d’Elgip, des échanges ont été engagés en 2017 en vue de développer les partenariats avec Deltares aux Pays Bas.

Le JPI, créé à l’initiative de l’ancien directeur de l’IRSTV et membre de l’Ifsttar (G. Hégron) est une structure de réflexion et de proposition pour les futurs agendas de recherche européens et de gestion de certains appels de recherches transnationaux de type Eranet. Les agents du LEE ont progressivement intégré les groupes de travail du JPI. Un premier projet Européen dont l’IRSTV est partenaire a été retenu en 2018 pour financement : projet Few-meter. Par ailleurs, les agents du laboratoire participent à l’Urban Europe Research Alliance (UERA), structure d’échange et de collaboration créée en marge du JPI et réunissant une trentaine d’organismes de recherche en Europe s’intéressant aux recherches urbaines.